lundi 7 janvier 2008

La France Libre

L'idée de base de la France libre est le ralliement au général de Gaulle des Français qui veulent poursuivre la lutte contre l'Allemagne aux côtés des alliés britanniques. Dès le 18 juin, et dans la foulée de son appel à poursuivre la lutte, les ralliements sont d'abord individuels. Officiers, soldats, ou simples citoyens rallient ainsi Londres et de Gaulle. Dès le 28 juin 1940, Winston Churchill, Premier ministre britannique reconnaît le général de Gaulle comme le « chef des Français qui continuent la guerre ».
Par la suite, par l'accord des Chequers (7 août 1940) entre le Royaume-Uni et le général de Gaulle, le Royaume-Uni s'engagea à sauvegarder l'intégrité de toutes les possessions françaises et à restaurer intégralement l'indépendance et la grandeur de la France. Le gouvernement britannique s'engagea de plus à financer toutes les dépenses de la France libre, mais de Gaulle insista pour que ces sommes soient des avances remboursables et non des dons qui auraient jeté une ombre, aussi ténue soit elle, sur l'indépendance de son organisation. Les sommes dites furent effectivement remboursées, et bien avant la fin de la guerre. Sur ces questions de principe, de Gaulle était intraitable.

Les forces de la France libre sont désormais présentes sur plusieurs théâtres d'opérations aux côtés de ses alliés britanniques : elles participent à la bataille aérienne d'Angleterre, lancent une expédition au Fezzan, concourent à la conquête de l'Érythrée italienne, tandis que leurs premiers parachutistes interviennent en Libye sur les arrières des forces de l'Axe. Enfin les marins français libres prêtent la main à la Royal Navy.
C'est la 1ère Brigade des Forces françaises libres du général Kœnig, qui, en retardant 14 jours Rommel à Bir Hakeim, a donné à la huitième armée britannique le temps de se replier et de se reformer sur la ligne fortifiée d'El Alamein, où l'Afrika Korps a été stoppée sur la route de Suez.


Après l'expédition manquée de Dakar, de Gaulle se rend, avec une partie de ses troupes, en Afrique équatoriale française.
Le 30 octobre (jour où le Maréchal Pétain appelle ouvertement à la collaboration, à la radio de Vichy), de Gaulle institue par ordonnance le « Conseil de Défense de l'Empire », composé des différents chefs de territoires ralliés à la France libre.
Le Gabon est alors occupé par les Forces française libres, du 9 au 11 novembre 1941, de sorte que le bloc AEF-Cameroun est réunifié au sein de la France Libre.
Le 16 novembre, de Gaulle publie dans le Journal Officiel de la France Libre, à Brazzaville (qui en est devenue la capitale officielle), une « Déclaration organique » officielle, contestant la constitutionnalité et la légitimité du Régime de Vichy, suivie de plusieurs ordonnances et décrets invalidant les lois d'exclusion de Pétain. Ce faisant, il irrita Churchill, qui, ne perdant pas complètement l'espoir de s'entendre avec Pétain, vit d'un mauvais œil s'ériger un nouveau pouvoir français dépassant largement le cadre de la Légion de volontaires initiale.
À la suite de la Charte de l'Atlantique, adoptée le 14 août 1941 par Churchill et Roosevelt et proclamant le principe d'autodétermination des peuples, de Gaulle les prit au mot et créa enfin à Londres un véritable gouvernement de la France Libre, sous le nom de Comité national français.

L'organisation militaire de la France libre:

Les forces armées ralliées à la France libre ou créées par elle, avaient été appelées Forces françaises libres (FFL). Leur emblème était la croix de Lorraine. On distinguait à l'intérieur des FFL, les Forces aériennes françaises libres (FAFL) et les Forces navales françaises libres (FNFL). De plus, on peut signaler l'existence, dès 1940, d'un authentique service d'espionnage et de sabotage, le Bureau Central de Renseignements et d'Action (BCRA), qui, sous les ordres du colonel Passy (Dewawrin), avait établi très tôt des réseaux clandestins en France.

Wikipedia.

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Liste des pays ayant collaboré avec l'allemagne nazi (27):

France, Belgique, Pays-Bas, Yougoslavie, Danemark, Pologne, Tchécoslovaquie, Norvège, Grèce, Union soviétique, Bulgarie, Finlande, Hongrie, Italie, Roumanie, Lettonie, Palestine: les juifs du groupe LEHI et les arabes de al-Husayni, Slovaquie, Biélorussie, Ukraine, Albanie, Lithuanie, Estonie, Danemark.

Dans une moindre mesure: UK (Channel Islands), Chine, Inde.

http://en.wikipedia.org/wiki/Collaboration_with_the_Axis_Powers_during_World_War_II

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